Publié par Paris-Normandie
Ancien mécanicien de précision dans le contrôle qualité, Michel Cambronel, installé à Gadencourt,
a donné un nouveau souffle à sa vie professionnelle, après une période de chômage ponctuée de recherches infructueuses.
« Des amis m’ont parlé de la méthode de l’hydro-dipping pour personnaliser toutes sortes d’objets en 3D. J’ai consulté sur
Internet par curiosité. Et ça a fait tilt ! », explique-t-il.
Motivé par sa découverte et désireux de se lancer dans ce créneau porteur du design et de la décoration, l’Eurois a entamé les
formations nécessaires, recherché des fournisseurs pour s’équiper du matériel adéquat, « dont un bac de trempage et une cabine de
peinture comme pour la carrosserie. Le principe est le même mise à part l’application du motif, qui est tout un art ! », sourit-il.
Avec la technique de l’immersion, Michel Cambronel donne une toute autre dimension aux objets de la vie quotidienne. Il utilise un
grand choix de films proposant divers motifs (carbone, camouflage, bois, skull, kryptek...). Les domaines d’application de ce procédé
de décoration innovant sont vastes, des voitures aux téléphones en passant les instruments de musique, jusqu’aux fusils de chasse
« La seule limite, c’est l’imagination ! », s’amuse l’entrepreneur.
Pour promouvoir sa société HydroDesign, il a participé aux dernières Puces moto de Val-de-Reuil, fin octobre, « un grand rassemblement,
avec des milliers de motards... C’est là qu’il fallait se montrer ».
